23 juin 2015 04:23:10 CEST
La Rédaction dit:
Remarquable Lucas Debargue. Sous les doigts du français, Bach a du corps, de la vie. Pas étonannt que Debargue joue du jazz, il y a un côté presque improvisé ici.
Beethoven intense, clair, avec beaucoup de relief, une réelle beauté plastique. Le mouvement lent est superbement habité, presque hanté. Cette 7e sonate ne manque pas non plus d'autorité quand nécessaire.
Le reste nous comble : fluidité de l’étude en tierces de Chopin, puissance émotionnelle de l’Etude tableau de Rachmaninov. Et quelle prise de risque dans la 10e étude de Liszt, heureusement couronnée de succès. Quelle générosité, quelle sensibilité ! Une Valse sentimentale de Tchaikovsky pour finir, d'une émotion très pure. Un seul mot : bravo !
Je suis pour Debargue.
Il est un musicien rare.